Revenons sur un des derbys qui vient de s'achever.
Les pronostics mettaient le rookie of the year de l'année passée en avant, les deux Yétis avaient chopé châtaigne en J1, le match avait tout pour ravir les amateurs de virilité
Le public qui ne s'y trompe pas s'est déplacé en nombre malgré des conditions météo déplorables (averse) qui ne permettent pas un maniement de ballon optimal, mais ça on s'en balance de toutes façons
Et puis, comme dit vendredi, si on avait voulu jouer sérieusement, on aurait mis des armures
J'ai le Fame, Doz le Toss, il choisit d'attaquer et donc de me tabasser d'abord, ça craint
Le début de match est assez catastrophique pour moi entre les torgnoles assénées, les sorties en touche avec ses loups, mon Yéti qui s'affale sur son 1er block (et restera au sol plusieurs tours en servant de paillasson aux 3/4 adverses) et des relances vite crâmées...J'ai cependant une opportunité de gêner la progression adverse tour 5 ou 6 sur un coup de nerf (avec une sortie de zone pour blitzer son porteur à 1 dé), ça marche
, mon Yéti se relève peu après et la défense tiendra donc bon
.
Ouf, c'est à moi d'attaquer...mon surnombre initial me permet de rentrer à 11 contre 11,et là les armures craquent enfin!
Les KO et sonnés s'enchainent, les blocks à deux voire 3 dés se multiplient, la situation se corse de minute en minute pour Doz.
Il défend comme un beau diable mais l'effectif étant diminué de moitié, il ne peut enrayer ma progression.
Un blitz de la dernière chance (genre esquive puis 2 déplacements dans 2 zones pour atteindre mon porteur) ne portera pas ses fruits, je score inéluctablement tour 16.
Il lui reste un tour pour pexer, mais sans succès...
Je m'en sors clairement bien parce que l'attaque adverse était maitrisée et efficace (mais les jets n'ont pas vraiment suivi, j'ai fait plus de sorties alors que ma team a été plus souvent mise au sol, sans compter son inducement qui n'a servi à rien) ; en revanche déception concernant les deux Yétis qui ont un peu fait de la merde
Honnêtement j'aurais pu prendre le bouillon, mais c'est passé